comportement des jujus STT

Bonjour,
j'ai eu des triplés dont des vrais jumeaux qui ont eu le STT
ils ont maintenant 2ans et demi et je me posais une question : par rapport a ce qu'ils ont vecu in utero (STT-laser etc) est ce que ce "traumatisme" peut engendrer tel ou tel comportement et autre chose : comment le singleton l'a t-il vécu lui ? comment a t-il ressenti cela? a quel moment leur raconter leur histoire ?

Enfin que de questions, bien peu importantes par rapport a d'autres sur ce forum mais enfin tout de meme, si l'on considere que nos enfants ont vecu "un traumatisme " dans le ventre de maman, on peut se demander comment l'ont ils vecu et comment les aider s'ils en ont besoin
merci (mes enfants ont ete sauvé a poissy par l'equipe du pr ville)

Bonjour,
Mes filles ont 4 ans et pas de séquelles du STT malgré qu'une des deux est plus menue. J'ai essayé de leur expliqué avec des mots simples qu'il y avait eu un problème mais je crois qu'elles le savaient déjà en nous entendant raconter leur histoire. C'est à l'occasion de la lecture d'un livre dans lequel une petite souris demande à son père ours d'où elle vient et qu'il lui explique qu'il l'a adopté, qu'une de mes filles m'a demandé d'où elle venait...je lui ai dit qu'elle avait été dans un grand berceau tout transparent (couveuse) car elle était encore trop petite pour que je la prenne et sa soeur (la donneuse) de demander "A cause de moi ?"
C'est là que j'ai mesuré le fait qu'elles avaientt entendu le récit mais qu'elles pouvaient l'interpréter à leurs façons et la tranfuseuse, se sentir coupable...
Alors des traumatismes de la douleur, je ne sais pas, et quand je les vois si gaies, pleines de vie et enthousiastes, même si il y en a eu, ils sont oubliés ou trés profondément enfouis. Par contre soyons attentifs aux mots que nous employons pour raconter ce qui s'est passé, car eux peuvent faire du mal aujourd'hui. Je n'ai pas encore eu le courage de leur montré les toutes premières photos en réa-néonat, quand elles seront plus grandes ce sera plus facile...

on peut répondre aux questions lorsqu'elles sont posées.
De manière appropriée à leur âge, et en évitant de faire mention de victime ( le méchant qui a obligé à cette opération dans le ventre de maman ,c'est le placenta. Pas un enfant par rapport un autre )

Chez nous , en 1965 ,pas de diagnostic et le choc pour les parents d'en accueillir 2 ( à la place de 1 prévu au programmme!) et en mauvaise santé de surcrois.
Moi ,j'ai compris notre parcours en assistant à une conférence,de bonne qualité, en 1993.
Quelques mois plus tard, ça a été au tour de ma jumelle, lors d'une autre conférence , avec des informations de piètres qualités. La prise de conscience a été rude et d'autres personnes dans la salle ont été fortemnt choquées de la manière dont cette pathologie a été présentée ( avec les connaissances de l'époque).
"il faut en éliminer un pour sauver l'autre". Le hurlement de ma jumelle elle a traiter la conférencière d'assassin! pas moins." Tuer ma Sabine ,pour me sauver moi ? Vous ne vous rendez pas compte des horreurs que vous racontez..."

En expliquant simplement que des tuyaux mal placés sur le placenta ont créé un déséquilibre, à l'origine des ennuis. A ce moment -là ils savent qu'ils ont vécu dans le ventre de maman,et que le placenta sert à donner à manger aux bébés. Avant ça ,je ne crois pas qu'il faut décrire les détails.
Par contre, une fratrie devrait obtenir une explication groupée, pour que ce soit compris comme étant un tout solidaire,et pas 2 jumeaux concernés avec un triplé isolé. Il comprend probablement déjà par certaines différences physiques ( plus ou moins évidentes) que les MZ de la fratire ont un lien ,si en plus ce sont les miraculés de la pathologie rare et grave qui a causé tant de souscis aux parents pour leurs vies à eux 3. Moi je dirai : tenter au maximum de dilué l'effet victime et faire abstractions le plus longtemps possible au fait que l'enfant isolé d'un trio ne fait pas partie de la pathologie en elle-même.
Leur répéter souvent qu'ils ont partagés leur vie-intra-utérine, que cela les différencient les 2, 3 ( ou 4 ) des singuliers.